Bonjour à tous,
Petit nouveau fraichement débarqué sur votre site je viens me présenter à la communauté.
Je m'appelle donc Eldazou, j'ai 36 ans. Parisien de naissance, cela fait maintenant six ans que je vis à Toulouse avec ma compagne et mes deux gamins.
En ce qui concerne les jeux-vidéo, je suis tombé dedans tout petit, comme la plupart d'entre vous j'imagine. Cela a commencé par l'Intellivision d'Activision et des jeux comme Horse Racing, Snafu et surtout Triple Action où mon grand frère me mettait la branlée inéluctablement.
Puis un jour le paternel est revenu avec une Atari 2600 qu'un collègue venait de lui céder pour une bouchée de pain. Et là ce fut une véritable claque. J'en retiens surtout deux jeux : Joust et Beamrider.
Et puis, et puis, un soir le paternel (encore lui) rentra à la maison avec un sourire jusqu'aux oreilles, l'air très content de lui. Il portait un gros carton qu'il ouvrit prestement. Il en sorti un Atari ST. Cela créa alors une espèce de tunnel spatio-temporel dans lequel je me suis engouffré avec délice pendant pas mal d'années. Tout ceci pour dire que je suis passé à côté de la génération 8 bits (NES et SMS) que je connaissais uniquement par les copains chez qui j'allais de temps en temps.
Je suis finalement revenu aux consoles lorsque débarqua cette merveilleuse génération de console 16 bits.
Je me suis fait offrir une Megadrive (que j'ai toujours), puis une Super Famicom en import (qu'un pote m'a emprunté et jamais rendu - je te hais), puis quelques années plus tard j'ai économisé pour m'offrir une Coregrafx (qu'un "ami" m'a volé). Autant dire que je suis donc très 16 bits en ce qui concerne les consoles. Car passé cette génération je m'en suis désintéressé préférant courir après les filles, les concerts de métal ou tout simplement les PC (Civilisation étant responsable de très nombreux mots d'absences falsifiés).
Les années ont passées, internet s'est imposé, mes cheveux longs sont tombés et puis la trentaine est arrivée plus vite que prévue (enfin j'avais rien prévu, mais bon).
Comment me suis-je intéresser au retrogaming ?
Et bien il y a de cela deux ans, un pote et sa famille ont décidé de déménager en Allemagne pour raison pro. Il avait besoin de ce débarasser de pas mal de choses dont une Xbox première génération (accompagnée d'un gros pad arcade). Et là ce fut une redécouverte. Car bien évidemment l'ami en question avait au préalable tout les émulateurs possibles et imaginables avec leurs lots de roms. Je suis retombé dedans comme au premier jour.
Très vite j'ai eu une sorte de fièvre me poussant a récupérer tout ce que j'avais possédé. J'ai donc retrouvé ma MD et la plupart de mes cartouches, quelques cartouches de ma SFC, l'A2600, l'Intellivision, les big box du ST. Dans la foulée j'ai récupéré pas mal de choses sur ebay, en cash et en brocante (la fièvre je vous dit) : snes (et pas sfc), coregrafx II, DC, N64, et j'en passe.
Quelques mois plus tard la fièvre est retombée. Je n'ai jamais voulu me faire THE collection. Seulement retrouver ces jeux et machines qui ont bercées mon enfance et largement contribuées à faire la personne que je suis aujourd'hui. Mais bon, je ressens parfois ce besoin très matérialiste de posséder certains objets.
Et j'en viens au cartmodding.
Je suis très conservateur (ça vient de mon père ingénieur et bricoleur), j'ai beaucoup de mal à jeter quoi que ce soit. Je récup' beaucoup, il m'arrive de faire les poubelles et d'halluciner sur les objets que l'on peut récupérer. J'adore réparer les machines : magnéto, DVD, et bien sûr consoles de jeux. Je ne suis pas du tout un as de l'électronique ni du fer à souder, mais j'aime beaucoup ça et y prend beaucoup de plaisir.
Et donc récemment j'ai eu une petite fièvre avec cette idée en tête : "bon sang, ça serait cool de ce faire un p'tit délire de cartouche faite maison !"
Et donc me voilà en quête d'informations. Pour le moment je suis dans une phase de refléxion, rien ne presse. Ce qui explique je me sois inscrit sur ce site car je suis surtout dans le besoin d'amasser des connaissances et de prendre conscience autant que possible des tenants et aboutissants d'une telle aventure.
Je pense que je vais m'arrêter là. J'ai peur d'avoir été trop verbeux et chiant. Mes excuses. La rapidité, vous l'aurez compris, c'est pas mon truc.
Schüss !
